Un boulot de vigile pour un vagabond

Le jeune détective eut tôt fait d'examiner la pioche et de sentir, après avoir serrer le manche un liquide collant, incolore qui s'était mêlé au bois. Sans aucun doute, ce ne pouvait être de l'eau. Le fait qu'il dut utiliser sa deuxième main pour décoller l'outil le témoigner. L'outil resta ensuite par terre mais en rebondissant. Pourquoi la pioche n'était-elle pas rester scotchée à quelques cailloux ou à un gros rocher sur le sol mais au contact de la main d'Agito?

Vient ensuite l'examen approfondie sur le liquide étrange qui gisait sur le sol. Les liquides étaient différents, même un gosse de six ans pouvait les différencier, juste de par leur couleur mais aussi de par la propriété de l'un, collant. Quand au liquide verdâtre, on ne savait pas encore s'il agissait aussi comme de la glue ou non. Agito pouvait essayer s'il le souhaitait. Mais avant tout, il suivi les traces et affuta ses sens espérant trouver réponse à ses questions.

Peu de temps après:

"rrrrcrrc "

Un bruit de frottement, ou de raclement comme si quelque chose était en train de creuser. Ce n'était guère rassurant mais le bruit était peu fort. Agito était-il en danger ou non? Après s'être habitué au son perçu, le garçon pu avec certitude témoignait que le son venait de derrière ou dans de la roche. C'était d'ailleurs non loin de là que les flaques de liquide vert disparaissaient.

Il ne s'était pas davantage attardé sur ces traces étranges, mais n'en avait pas pour autant décroché un certain intérêt. Ce qui se trouvait sur la pioche ne semblait adhérer qu'à ce qui semblait vivant, pas comme la roche froide du sol de la mine. On aurait dit quelque chose qui servait à piéger une proie, avec une adhérence qui évoquait celle d'une toile d'araignée, mais qui n'affectait pas tout ce qui entrait en contact. Cela avait-il pour but d'entraver la proie sans que le prédateur ne soi lui-même gêné? Il y avait des chances. Le liquide verdâtre, en revanche, resta de nature totalement inconnue à Agito qui ne voulu pas faire plus d'expérience; peut être que ce produit-là était dangereux n'était-ce que par le contact, et il le voyait plus comme des traces qui lui permettraient d'atteindre la chose pour laquelle il était venu dans ce puits de ténèbres.

Les minutes suivantes se déroulèrent avec la carte et la boussole rangées, la lampe à la main et la poignée de l'épée dans l'autre. Il allait très bientôt avoir le fin mot de l'histoire, il en était presque certain. Cependant, le passage qui précéda les révélations qui viendraient très certainement juste après s'avéra d'une longueur abominable. Il s'efforçait de respirer le plus discrètement possible et de faire le moins de bruit possible à chaque pas (comme n'importe qui le ferait cependant, Agito ne possédant, rappelons-le, pas de talent particulier pour la discrétion). Le silence calme de ces mines lui paraissait d'un seul coup beaucoup moins amical, pour une simple et bonne raison: il n'était pas seul dans les environs.

Puis enfin, il fini par percevoir quelque chose qu'il identifia instantanément comme étant le trouble dans le calme qu'il cherchait depuis le départ. Il savait également que cela voulait dire que le danger était plus proche que jamais (même si en y repensant, il n'avait rien entendu de tel lorsqu'il avait croisé Edward). Il s'arrêta quelques instants, le temps de bien s'habituer à cette anomalie sonore qui commençait déjà à lui irriter les oreilles. Il s'agissait bel et bien du bruit que pouvait faire n'importe quel outil métallique raclant une surface rocheuse.

Agito: °C'est bien ce que je pensais. Il faudra que je prévienne Enguerran que la chose est remontée des niveaux inférieurs.°

Il s'avança de nouveau lorsque son oreille se fut habituée au nouveau bruit de fond. Cela semblait provenir de derrière la roche, mais il n'oubliait pas non plus de surveiller ses arrières (utilisation de Physiologie améliorée: niveau 1, je dirais lorsque je désactiverais la compétence, considère en attendant qu'elle est toujours activée). En attendant, en plus de provenir de derrière la paroi, le son devait venir d'un endroit proche de là où les traces disparaissaient. Il se dirigea dans cette direction pour voir si il n'y avait pas un passage qui pourrait le mener derrière la paroi de pierre. Sinon, il avait une idée pour que la chose vienne (si elle ne l'avait pas déjà fait lors de son approche de la fin de la piste liquide qu'il suivait depuis tout à l'heure). Il taperait violemment contre la paroi, à proximité de la provenance de ces bruits et attendrait en espérant que la chose vienne à lui.

[Désolé pour la qualité de mon dernier post, j'aurais du me relire.]

Même si Agito avançait, le bruit semblait de moins en moins fort comme si ce qui le provoquait s'éloigner petit à petit. S'il s'agissait de la dangerosité qui rôdait dans les mines, peut-être était-ce mieux ainsi pour le garçon. Il était toujours mieux d'être bien préparé et ce, surtout face à l'inconnu.

Il continuait de suivre les traces tout en longeant un pan de la mine. Même s'il avait été en contact avec le liquide collant, il n'avait subit rien d'anormal ce qui devait certainement le conforter. Les traces du liquide vert quand à elles, se faisaient non pas de plus en plus petites mais s'élargissait au fil de sa progression. Elles s'arrêtèrent d'ailleurs face à de la roche sans mener à une voie ou piste apparente. Enfin, si on ne s'y référait qu'à son sens visuel car le détective, en tapotant la pierre reçut après quelques essais un son creux en réponse. En tapant plus fort, la roche (si c'était véritablement de la roche) s'effondra en poussière. Agito venait de découvrir un orifice, tel un tunnel mais bien trop étroit pour une personne humaine, un trou adapté pour un chat.

Plus précisément, des traces de raclures se montraient en premier lieu, le fond étant trop sombre pour que le jeune homme distingue quoi que ce soit. Quoi qu'après, il commença à voir des sortes de flammèche, devant lui. un rosée, une d'une teinture plus orangée. Il cligna des yeux et remarqua que ces flammèches semblaient être un problème de vision. Tunnel ou pas, il les voyait. Ces dernières se multipliaient d'ailleurs réduisant son champ de vision petit à petit.