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Aeria ou la marche des morts

2 participants

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Aeria ou la marche des morts Empty Aeria ou la marche des morts

Message  Aeria Dim 24 Oct - 20:02

Nom :Aeria

Sexe :Apparence féminine

Âge :inconnu

Ville/village d'origine et continent :Forêt d'Edgetombe sur le continent d'Austral

Description physique:
Belle et filiforme, Ses grands yeux d'émeraude sont au diapason de ses longs cheveux verts qui parcourent son corps. De ça et là, de doux rubans enserrent des poignées de mèches.
Des tatouages tribaux parcourent ses bras en d'obscurs motifs, ainsi qu'au bas de ses chevilles
Si son petit nez en trompette et ses douces tâches de rousseur dégagent un doux charme en elle, sa faible musculature apparente la complètent.
Une petite poitrine et des hanches fines complètent ses fines jambes terminées de sandalettes de cuir.
Elle est courtement vêtue d'une tenue de toile couvrant ses seins et son bassin, aux apparences de feuillages, d'une matière légère et se soulevant sous l'effet de la brise.



Histoire :
- Capitaine, cela fait plusieurs heures que nous errons dans cette forêt, savez vous au moins ou nous sommes ?
La réponse du capitaine BOURLIER ne se fit pas attendre, et il gifla le soldat qui venait d’avoir l’outrecuidance de poser cette question, l’envoyant quelques pas plus loin à terre.
Comment oses-tu ? Pourquoi crois-tu que je suis à la tête de ce détachement ? Pour qui te prends-tu pour venir discuter mes ordres ??

Le soldat n’avait alors pas osé lever le regard vers son officier, de peur d’une nouvelle représailles, le laissant divaguer vers la poussière que sa chute avait soulevée ;
Après tout, pourquoi dire tout haut ce que beaucoup d’hommes chuchotaient tout bas ?
Qu’il n’était qu’un piètre officier et que ses compétences en orientation n’avaient d’égales que ses piètres qualités en escrime


La seule chose qui avait fait qu’il soit à la tête d’une poignée d’hommes était l’arm qui surplombaient son épaule droite.
Un œil, un œil unique sans paupières, sans le moindre clignement et dont la profondeur laissait frémir l’âme de celui qui osait y plonger son regard.
Il flottait là, a quelques centimètres de la veste de tissu rouge rapiécée aux épaulettes de son propriétaire, des lambeaux de peau qui pendaient la cornée, comme décharnée et une iris tantôt dilatée tantôt plissée en œil de chat aux couleurs pourpres mordorées plongeaient dans l’effroi les hommes de BOURLIER depuis le début de cette patrouille.

Et puis quelle idée de chercher cette troupe de rodeurs au plein milieu de la forêt…


Ils avaient pénétré la lisière maintenant depuis 3 heures, laissant la lueur de la ville fortifiée d’EDGETOMBE au loin, ses troubadours, son marché florissant avec ses odeurs de cannelle, d’herbes aromatiques, de safran, ses bannières et tout ce qui faisait de cette cité une civilisation humaine pour plonger dans les méandres de la nature avec ses pièges et ses menaces.

Ils n’étaient qu’une petite dizaine après tout, armée de piques et de quelques épées mal forgées et a peine affûtées, à chercher un groupe d’hommes au nombre inconnu qui aurait, selon les rares villageois qui les auraient aperçu, réalisé quelques rapines dans les terres avoisinantes avant de se cacher dans les fourrés qui jouxtaient les habitations.

C’est sur ces bases bien minces qu’ils s’étaient équipés d’une cote légère et prit les rares armes dont la cité était équipée.
BOURLIER, lui, était comme déconnecté de ce qui l’entourait ; il semblait dans son monde.
Certains l’avaient surpris entrain de parler seul, alors tapis contre un arbre ; ailleurs, il se livrait à une lutte d’autorité avec son arm.
Personne n’avait confiance en lui, son manteau usé, ses épaulettes jaunes décousues et son pantalon verdâtre limé surplombées de bottes de cuir noir lui donnaient une allure d’un homme fatigué, usé par la vie alors qu’il n’en était qu’à la fine fleur de l’âge.

Mais ils avaient que trop tournés, en revenant plusieurs fois sur leur point de départ, si bien que la nuit s’apprêtait déjà à tomber.
Mais BOURLIER, s’il n’était pas un bon officier, était un officier tenace, et mauvais dans son caractère…
Et il n’eut pas trop de 7 hommes pour tenter de le convaincre que des recherches nocturnes n’aboutiraient a rien et qu’il serait beaucoup plus raisonnable pour tous et chacun de monter un camp de fortune pour la nuit, puisque la ville était beaucoup trop loin, que personne n’avait prévu une toile de tente ou de vêtements chauds pour la nuit, et principalement qu’ils étaient tous bel et bien perdus.


Car au loin, le soleil partait bel et bien se cacher sous la voute forestière et la pénombre enveloppait les 11 hommes comme un doux linceul qui allait bientôt se refermer sur eux…
Quelque heures plus tard crépitait un petit feu autour duquel s’étaient regroupés des soldats aussi affamés que frigorifiés.
La chasse aux groseilles n’avaient pas été la meilleure des idées pour l’un d’entre eux qui souffrait de crampes intestinales horribles parmi d’autres troubles les accompagnants dont on tarira la description.
Pour les autres, ils fomentaient tous l’incapacité flagrante de leur officier.

Ce dernier, à l’écart, occupé à contempler son reflet dans une flaque, il se parlait à lui-même à voix haute, une fois de plus…

- Mais non je ne peux pas les amener à la mort…
- Ils sont déjà morts, depuis le jour de leur naissance, tu ne fais qu’accélérer leur chute, c’est tout
- Ils sont encore jeune et inexpérimentés…
- Peut-être mais comprends tu que J’AI FAIM ???
Le capitaine se retourna brusquement alors qu’il entendit une branche craqueler sous le poids d’un soldat qui venait au-devant de ses nouvelles ; Il avait la mine blanchâtre et l’air on ne pouvait plus inquiet…
- Capitaine ? vous allez bien ?
- Que viens-tu faire ici ? dégages !!
- Mais enfin, capitaine nous…


Mais il ne put finir sa phrase, interrompue par le sifflement d’une flèche perça l’air en même temps que sa carotide qui explosa dans une gerbe de sang qui éclaboussa le visage de BOURLIER, demeuré figé.
L’instant d’après, les cris des soldats restés autour du camps de fortune trahissaient l’embuscade qui était en train de se produire.
- Je t’avais prévenu… sifflota l’arm du capitaine à son oreille…

Partout, les hommes se faisaient percer de flèches de toute part alors qu’ils cherchaient désespérément un abri derrière l’un des arbres ou à se cacher dans les fougères avoisinantes.
Mais les hommes qui avaient organisés cette attaque avaient eu tout le temps de les encercler silencieusement afin que l’effet de surprise et son efficacité soient totale.
BOURLIER se leva et regarda distant le massacre qui était en train de se dérouler sous ses yeux.
Il ne sentit pas la flèche se figer dans sa clavicule, ni même la seconde percer ses entrailles.


- Mais je ne comprends pas, tu m’avais promis… tu m’avais promis Heisenheim !

Mais un dernier projectile vint projeter l’homme à terre alors que son artère fémorale éclata.
L’arm qui l’accompagnait fut projeté dans les airs lors de cette chute et roula à terre pour venir se poser sous un tapis de mousse, partiellement dissimulée derrières des ronces.

Le froid, les feuilles mortes a terre qui collent à son visage, les corps qui jonchent le sol, quelques cris qui s’éteignent sous la dague des rodeurs qui achèvent les blessés ; et cette paire de bottes qui lui fait maintenant face dans son champ de vision.
Il aimerait bouger, fuir et regagner sa maison où l’âtre doit crépiter encore mais il ne le peut…
Et il sait qu’il ne le pourra plus jamais, car son histoire va se terminer ici, seul et abandonné de tous ; ses chairs seront dévorées par la nature et les vers.
Déjà, il perçoit son sang encore chaud couler contre son visage et dessiner le contour de la semelle de celui qui lui fait face, il ne peut lever la tête, voir son agresseur, plonger ses yeux une dernière fois dans celles qui va mettre fin à sa vie.
Il ne peut qu’entendre le bruit si caractéristique de la corde à arc qui se tend…

Les secondes s’étiolent, comme suspendues dans le temps et l’espace…
Il ferme les yeux…
Puis le blanc, le calme et la lumière...


Quelques années plus tard...

Le temps a recouvert les os blanchis par les vers et plus rien n’a subsisté de cette nuit.
Les larmes se sont taries, les veuves se sont étendues dans les bras d’autres hommes et les noms de ces soldats ne sont plus inscrits que sur un parchemin perdu parmi tant d’autres dans une archive désuet…
Non, il ne subsiste plus rien…
Enfin, pas tout à fait
Heisenheim n’avait pas été remarqué et la mousse avait tôt fait de le recouvrir pour le dissimuler aux yeux du monde.
Mais la noirceur de l’arm ne s’était jamais vraiment éteinte, nourrie par le sang du malheureux capitaine à son agonie.

Et cette noirceur, cette menace, elle s’était peu à peu étendue à la végétation avoisinante, lui faisant perdre les teintes verdâtres de la saison pour les couvrir d’un manteau d’opale.
La cristallisation était le dernier vestige de sa présence.


La nature ne pouvait rester inactive à cette atteinte et sortit de sa torpeur l’une des nombreuses armes dont elle recèle.
Deux yeux s’ouvrirent au milieu d’une petite mare avoisinante, formée par la rétention de la pluie et maintenue par la rosée matinale…
Un visage se forma, puis une main émergea de l’eau pour se prolonger d’un corps tout entier.
Ses larges ailes se déployèrent avant de venir s’accoler contre le dos de la magnifique femme qui venait d’émerger de la surface de l’eau.


Aeria ou la marche des morts Manga1

Majestueusement, elle s’avança vers la boule cristalline à terre et grattant quelque peu, elle dégagea aisément l’arm.
L’immense œil s’ouvrit et la fixa intensément…

- Je suis loin d’être ta bénédiction, chuchota Heisenheim
- Crois-tu être une plus grande menace que je peux être ? Que désires-tu ? Dis le moi ?
- J’ai soif de connaissances. Ou est mon ancien porteur ?
- Nous l’avons absorbé, lui et ses soldats. Il ne subsiste plus rien d’eux, veut-tu les rejoindre ?
- J’aurai préféré me nourrir de leur âme… toi qui semble trop calme pour ne pas être inoffensive, comment te nommes tu et quel est ton but ?
- Nous sommes une communauté en ce corps, Appelles moi Légion car nous sommes nombreux... ... Non
Elle resta quelques secondes les yeux fermés, les sourcils levés trahissant une douleur intense.
- J’ai porté divers noms il y a bien longtemps, Aeria sera celui par qui on me reconnaitra… Heisenheim, ton chemin et le mien n’ont pas le même aboutissant mais il y a bien trop de jonctions dans nos voies pour que nous ne la parcourrions pas ensemble…


Ce fut là l’origine d’une marche commune dont les aboutissants furent inconnus tant par les protagonistes que par ceux eurent le malheur de les croiser…


Description Psychologique :

Si la vue d'un faon ou d'un louveteau peut etre attendrissant, la vie sauvage et la nature n'en sont rien...
La chaine alimentaire prime, les prédateurs dévorent ceux en dessous d'eux, et tant mieux s'ils sont malades, vieux ou nouveaux nés.
Aeria est telle la nature qu'elle représente.
Belle, impérieuse, charmeuse mais redoutable; elle se considère elle même au sommet de la chaine alimentaire et l'Homme est son gibier.
Si l'humain a toujours considéré la chasse comme un besoin naturel et un sport, il n'a jamais encore expérimenté l'inversion des rôles, du moins jusqu'à présent...
Mais se signaler prédateur ne fera que fuir le gibier, et il n'est pas dans les intentions d'Aeria de se montrer comme telle, comme de tuer aveuglément. Mais elle a à l'esprit un objectif unique:
La nature et sa mère la terre est sacrée, et si les hommes continuent a détruire leur mère, alors il est normal que cette dernière chatie ses enfants; elle se pose ainsi, en bras droit armé, guerrière redoutable et bienveillante envers ceux placés sous sa protection...
Points de Vie: 50 PV
Points de fatigue: 50PF

Niveau Magique : 1 ( 0 / 10 )
Niveau Physique : 1 ( 0 / 10 )

Compétence: Fourberie Lv 1 0/10

Argent : 1450 pyutas
Aeria
Aeria

Messages : 19
Date d'inscription : 16/10/2010
Age : 41

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Message  MJ (Thanatos) Mer 3 Nov - 1:53

[Validé !]
MJ (Thanatos)
MJ (Thanatos)

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Date d'inscription : 27/06/2010

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