À la recherche d'un nouveau jeu

Je n’étais jamais sorti de mon village. Tous ce que j’avais connu, ce n’étais que de petits bâtiments, servant, pour la plupart, à la fois de maison et de magasin. On allait chercher l’eau dans l’unique puits, au centre du village. On n’avait qu’une seule école, et on était nourri que par un éleveur de bétail et un agriculteur, qui possédait un champ de blé de taille raisonnable. Une forêt d’un bord, une chaîne de montagne de l’autre, je n’ai jamais connu que le même paysage. Le même décor durant seize foutues années! Mais, dorénavant, tout ça changeait. Maintenant, c’était l’aventure, je voyais des montagnes que je n’avais jamais vues, marchais sur des sentiers que je n’avais jamais entendus parler. Mais, le plus important, c’était que j’étais seul, sans protection, cohabitant avec le danger.

Le jeu de la survie.

Voilà ce qui m’excitait tant depuis mon départ. Ma vie entière était maintenant réduite à un jeu, et le pari était d’autant plus excitant :

Ma vie.

Depuis que j’étais parti, je cueillais des petits fruits pour me nourrir, où je chassais divers animaux à l’aide de mes dés. Je couchais à la belle étoile, faisant un feu à chaque nuit, utile pour effrayer les bêtes. À chaque fois que j’allais sombrer dans le sommeil, je posais le cube par terre, et il m’avertissait dès qu’il sentait un mouvement. Ainsi, je m’assurais que je ne perdrais pas la partie durant la nuit. J’étais malin, et je détestais perdre.

Je ne me laissais jamais battre facilement.

Après trois jours à jubiler de cette nouvelle activité, je commençai à m’y habituer. Il m’en fallait plus, ce jeu était trop facile. Je commençai donc à poser des questions au cube. Je lui demandai s’il savait où je pourrais me procurer d’autres jouets.

-Que voulez-vous dire, maître?

-Et bien, tu sais, des jouets! Des jouets excitants, comme toi, ou mes dés…

-Vous voulez surement parler des ärms.

-Appelle ça comme tu veux! Moi je veux juste des jeux aussi fantastiques que vous!

-Ah… je crois comprendre… et je pense savoir exactement où trouver ce que vous cherchez…

C’est à cet instant que le cube me parla de la « corde enflammé ». Une corde à danser en feu, n’est-ce pas attrayant? Nous partîmes donc plus profondément dans les montagnes. Nous étions chanceux, car c’était assez près et nous y faisions déjà route sans le savoir. À peine encore deux jours de marche, et on y serait.

Aux troisièmes jours, en plein après midi, je marchais enfin sur la dernière falaise.

En haut de moi, je pouvais voir qu’elle se terminait. À peine quelque pas et je pourrais voir l’endroit. Quelque petits pas et j’y étais. J’allais affronter un danger encore plus grand que ce que j’affrontais déjà. Je ne pouvais plus me retenir, je courrai.

Jouer pour aller chercher un nouveau jouet, quoi demander de mieux?

-Comme je vous ai dit, si je me souviens bien, l'ärm devrait trouver dans cette vallée.

Voilà ce qu'avait dit le cube, caché dans le petit sac de voyage que j'avais vollé à ma mère, avec les 2000 pyutas, avant de quitter déffinitivement mon village natal. Observant le paysage, je remarquai une lueur rougeatre dans la forêt, ainsi que deux maisons. Le plan était simple: poser des questions aux habitants, pour avoir une meilleure idée de où se trouvait l'objet. Il ne servait à rien de jouer à cherche et trouve dans cette grande vallé sans aucun indice.

Cependant, avant toute chose, il fallait descendre. Je regardai donc en bas, estimant la hauteur. Utiliser l'escalade pour descendre cette falaise pourrait être très dangereux, mais, surtout, bien enuyeux. L'escalade, c'est long, et inutilement forçant. J'aimais bien mieux me retrouver plus vite en bas en prenant le...oh, tiens, un sentier!

Aussitôt vu, aussitôt descendu. Je dévalai la pente, en courant joyeusement. À deux reprises, je manquai de tomber, en accrochant une roche avec mon pied, mais, utilisant mon habileté, je reprenai le contrôle avant la chute, faisant même une roue latérale, la deuxième fois. Le cube était docile. En deux jours, il avait arreté de me conseiller sur ma "sécurité". Il avait enfin compris. Personne ne peut me résonner. Pourquoi prendre nos choix en fonctions d'une vie lus longue? Je ne dois pas être au service de la vie, c'est elle qui est à mon service.

Enfin, j'étais bientôt rendu, je pouvais déjà mieux distinguer les maisons.

J’arrêtai ma course d’un coup sec. Il…il faisait nuit? Étrange…

Les journées étaient-elle moins longues dans cette vallée?

-Maître, ce changement n’a rien de naturel. C’est, à n’en pas douter, de la magie, et de la puissante. Soyez près à toute éventualité.

Ah! Oui! Que j’étais bête, de la magie! Mon éducation dans le domaine laissait un peu à désirer… Foutu village de retardé, ils auraient pu nous renseigner un peu plus au lieu proscrire toutes apparitions surnaturelles. Et me voilà complètement démuni…

Mais qu’est-ce que je disais là! Je ne pouvais pas perdre! Le cube était là pour m’aider! Et il savait tellement de chose, ce cube!

Soudainement ragaillardi, je décidai d’accomplir mon plan. Une maison, calme, et un autre non. Hum… de la musique? Une fête? Au beau milieu de nul part? Étrange…

Je décidai donc d’aller enquêter un peu.

Discrètement, je m’approchai du chalet mouvementé. Ignorant le lac que je longeais, je m’assurais plutôt que personne ne me regardait. Je me collai sur le mur de gauche et, par la fenêtre, regardai discrètement ce qui s’y passait.

Non que j’étais un froussard, mais il fallait sonder le terrain, avant d’aller bêtement cogner.

Dans cette vallée, toutes choses faisaient partie du jeu. Si je trouvais mon objet, je gagnais, s’ils me tuaient, je perdais.

Bien entendu, j’utilise ma compétence fourberie niveau 1

Je tenta de voir dans la demeure, mais rien. Aucun bruit, aucun mouvement. C'était étrange, j'entendais pourtant encore la musique, les rires... mais d'où pouvait-ils bien prov...

Mon regard s'arréta. Devant moi, à la surface du lac que j'avais ignoré jusqu'ici, contenait ce que j'étais venu espionner. Les sons, les rire, les gens, tout ça venait du lac.

J'étais figé de stupéfaction.

D'un coté, digne d'un conte, le reflet dans l'eau ne semblait pas suivre l'action de son jumeau, c'était d'ailleurs lui qui semblait paradoxalement réellement en vie. De l'autre, le chalet, le vrai, mystérieux, silencieux, si ce n'était du bruit de verre cassé et de la lumière allumé.

Un reflet rougeâtre...une nuit soudaine... un reflet mystérieux... un silencieux chalet, pourtant remplit de lumière. C'était de la magie, cette fois-ci je ne pouvais me méprendre. Par contre, je poussai la réflection plus loin, je me rapella des contes de mon enfance... ce pouvait-il que j'avais à faire à de la... sorcellerie?

-Maître, de plus en plus de manifestation nous le prouve, une puissante magie émane de ces lieux. Cette magie ne vient surement pas de l'ärm que nous cherchons. Cette magie doit provenir de quelque chose...ou de quelqu'un...

Hum, je ne pouvais plus faire confiance à personne ici, c'était définitif. Cogner devenait idiot. Je devais entrer par moi-même, discretement.

Bon, assez réfléchi, c'était maintenant le temps d'agir.

Je fis la première chose sensé qui me vint à l'esprit: tenter d'entrer par la fenetre près de moi, soit en l'ouvrant, simplement, soit en tentant de crocheter le verrous, s'il y avait lieu.

À ma grande surprise, la fenêtre ne laissa aucune résistance. Négligeance de leur par? Piege à mon dépend? C'est ce que nous allons voir...

J'entrai donc le plus silencieusement possible, tout en observant la salle. Une table, un escalier, une porte... je me lassai bien vite et décidai d'aller observer un peu plus loin. C'est là qu'il apparu.

Un chat. Pas un chat noir, comme les contes de mon villages m'auraient laisser croire. Non, un chat blanc, et domestique en plus, à en juger par le grelot à son coup. J'arratai de bouger aussitôt, et commençai à doucement mettre ma main dans ma poche, pour aller chercher mes dés. S'il faisait le moindre geste qui trahirait ma présence je le ferais ro...

Un homme le suivait. Comme si de rien n'était, il me demanda, tout sourire:

"Bienvenue à l'auberge de la Griffe ! Je m'appelle Melvin. Désirez-vous une chambre pour... la nuit ?"

Ma réaction fut immédiate. Il me prenait pour qui, cet imbécile? "Oh, justement, j'ai vu cette magnifique demeure au reflet magique, et je me suis empressé d'entrer par efraction par votre fenetre pour vous demander hospitalité!" Il me mettait au défi, le bonhomme.

Je sentis un frotement sur ma jambe, je baissai le regard pour voir le foutu chat, ronronnant. Au même instant, sorti, grace à l'animal, de mes pensées, je pu le remarquer: le son, les rires qui venait du reflet, ils avaient arrété.

Le bonhomme était bien plus qu'un simple aubergiste, il n'y avait aucun doute.

Je réfléchis vite, très vite, lorsque je sens le défi. Malgré toute cette réflection, l'homme ne m'a surement vu que baisser la tête pour regarder le chat, puis la relever pour le regarder en face, comme je l'aurais fait si j'aurais été surpris, tout en restant calme, de son aparition.

Je le toisai du regard. L'adrénaline montait en moins. Je ne pu réprimer mon sourire de défi, que j'ai arboré si souvant dans ma vie. Je sortis déffinitivement mes dés de ma poche, sachant qu'il ne pourrait différencier ces dés des autres dés...

-Maître, il sent peut être la magie qui émane de votre ärm.

Mon ärm? Ah merde... trop tard, ils étaient maintenant bien en vus. Je jouais donc nonchalament avec ceux-ci, les lançant d'une main dans les air tout en les ratrapants, comme j'avais prévu. Ainsi, non seulement je pourrais le prévenir de ne pas faire des mouvements brusques, si réellement il avait le pouvoir dont parlait le cube, mais en plus, il ne sufirait que d'un ordre mental, et les dés seraient activés, faisant aparaitre les boules de feu du moment qu'ils retoucheraient mes mains.

Plongeant mon regard dans le sien, j'embarquai dans son jeu:

-Oh, cher monsieur, vous etes bien aimmable, mais je n'étais venu que pour vous poser quelques questions! Si vous le voulez bien, j'aimerais vous demander: Quelle sorte de magie émane de ces lieux? Qu'est-ce que cette lueur rouge dans les bois, ce reflet possédé et cette nuit soudaine? Finalement, le plus important: seriez-vous où serait situé l'ärm du nom de "la corde enflammée"?

L'homme garda son fameux sourire, malgré ma brusquerie à peine camouflée, et enchaina même avec un:

"Je vois, vous êtes un chasseur de trésor, hum ? Bienvenue dans la vallée des Six Démons dans ce cas ! Six artefacts magiques sont cachés dans cette vallée et sont liés par un sortilège qui produit toute la magie ici. Chacun des objets est gardé par un Démon, la Corde Enflammée est, sur les cinq restants, le moins puissant. Je peux vous donner quelques indications contre disons... 500 Pyutas ? Ou vous pouvez chercher gratuitement par vous-même si vous êtes pingre."

Suivit par le cube:

-Maître, je veux juste préciser que, la Corde enflammée à beau être l'ärm le plus faible, il est tout assigné pour un plus grand divertissement. À ce que j'ai crû comprendre, vous chercher un jouet, et non une arme de guerre?

Ce cher Melvin était bien intéressant, il participait activement au divertissement. Chasseur de trésor? J'aimais bien, ça ne sonnait pas faux.

Le suite, par contre, n'était pas seulement divertissante.

La vallée des Six Démons? Six artefacts? Tu ne m'avais pas dis ça, le cube...

Ni que mon cette fameuse "corde" était la moins puissante des lieux...

La plus divertissante, dis-tu? D'accord, je vais te faire confiance. Après tout, tu as toujours été d'une fidélité surprenante depuis le début... Tu ne m'as jamais déçu!

Ensuite, il avait rajouté quelque chose sur les démons, les désignant comme des gardiens... un frisson d'excitement me parcouru alors que je pensai au danger que j'allait courir. Quitter le village était la meilleure chose qui ne m'était jamais arrivée.

Il rajouta quelque chose, qui confirma, à mon plus grand plaisir, ma récente réflection:

"Mais faites attention. Cette vallée n'est pas un Caveau mais elle n'en reste pas moins dangereuse. Nombre de guerriers sont venus jusqu'ici et un seul jusqu'à présent est parvenu à obtenir quelque chose et repartir vivant. C'était il y a bien longtemps, ma foi."

Hum... un seul à survécu? Serait-ce un précédent posséceur du cube? Étrangement, celu-ci ne dit rien ici. Peut-être attendait-il que je lui pose des questions...

Non, plus tard...

Je repris ma réflection sur les premières réplique de l'homme.

Il avait aussi mis un prix sur ses informations...

Je détournai le regard, regardant le chat, pendant que je réfléchissais. Ce chat, d'un calme impressionnant malgré l'inconnu qui était entré depuis peu, faisait calmement sa toilette. Je venais de trouver un, si ce ne n'était deux, adversaire, je n'allais pas manquer l'occasion.

Il a fixé un prix? Je fais fixer des règles. Je ne vais, ni être consentant , ni être pingre, comme il disait. Non...je vais proposer une alternative...

Je replaçai mon regard au creux du sien, et je répliquai:

-Que diriez vous d'allier l'utile à l'agréable? Je vous propose un jeu. Je brasse les dés que j'ai en main, si le total est pair, je gagne, et vous répondez gratuitement à mes questions. Si, au contraire, le total est impair, je vous payerai le double prévu. Quitte ou double, qu'est-ce que vous en pensez?

Voià, la table était mise. Un vieux classique. Avec deux dés, il y a plus de chance d'avoir un nombre pair, que impair, bien que la deuxième alternative était aussi possible. Ainsi, j'avais une plus forte possibilité d'avoir mes réponses gratuitement, tout en prenant un risque et d'avoir le plaisir qui va avec. Je toisai mon adversaire, faisant concurrance à son sourire, j'élargis considérablement la distance entre les deux coins de ma bouche. Seize ans à mettre au défi les mêmes personnes, j'avais appris toutes leurs faiblesses. Ici, c'était un nouveau joueur, et, donc, un réel divertissement.

[S'il accepte, il faudra donc brasser les deux dés. Bien que les fameux dés sont en fait des ärms, je ne les activerais pas. Par contre, pas question que ça soit lui qui brasse, et qu'il ai mon précieux joujou entre ses mains...]

Le sourire ironique de Melvin se transforma en un sourire à la fois sincère et effrayant lorsque Jaden lui répondit.

"Ah, je vois que j'ai affaire à un vrai joueur, voilà qui est agréable ! Je suis certain que vous allez beaucoup apprécier cet endroit, pour peu que vous en sortiez vivant. Très bien dans ce cas, lancez vos dés. Et bien que je vous fasse entièrement confiance, je tiens à vous dire malgré tout qu'il est peu conseillé de tricher par ici."

Il s'approcha de la table sur laquelle se tenait toujours le chat et fit signe à Jaden qu'il pouvait lancer.

[Suite après le lancer de dés]

Le membre 'MJ (Thanatos)' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'd6' : 3

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#2 'd6' : 3

"Ah, je vois que j'ai affaire à un vrai joueur, voilà qui est agréable ! Je suis certain que vous allez beaucoup apprécier cet endroit, pour peu que vous en sortiez vivant. Très bien dans ce cas, lancez vos dés. Et bien que je vous fasse entièrement confiance, je tiens à vous dire malgré tout qu'il est peu conseillé de tricher par ici."

En général, une demande comme je venais de faire décontenançait mon interlocuteur. Avec cet homme, cela ne semblait qu'à l'avoir mit plus à l'aise avec moi. Il sembla plus sincère, comme s'il se disait qu'il s'entendrait bien avec moi, qu'on était sur la même longueur d'onde. Est-ce une demande qui n'est étrange que dans mon village ou est-ce l'homme devant moi qui est étrange? Bah, peu importe, l'important était là: il avait accepté, et semblait même lui aussi être un bon joueur.

"Je suis certain que vous allez beaucoup apprécier cet endroit"

Un frisson de plaisir me parcouru la rétine à ces paroles. Le même frisson qui m'avait parcouru lorsqu'il avait parlé des démons gardiens. Plus jamais je ne retournerai à ma petite vie paisible du village.

Les paroles de ce monsieur me réjouissaient au plus haut point. Seule la fin me produit une certaine répugnance:

"Et bien que je vous fasse entièrement confiance, je tiens à vous dire malgré tout qu'il est peu conseillé de tricher par ici."

Triché?

Une fois que les règles sont définies, triché est une honte. Le tricheur est le bourreau du plaisir. Ça coupe raide l'entrain, ça laisse un arrière goût désagréable à la défaite comme à la victoire. Non, pour peu qu'on a tout défini au préalable, la triche n'a pas sa raison d'être.

Mais bon, je ne lui en voulais pas. Il avait précisé, c'est tout. Je m'approchai donc de la table et lançai les dés, laissant le contenu de ma bourse entre les mains de la chance.

Mon cœur palpita, je fixai les dés, oubliant ce qui m'entourait, complètement absorbé par le jeu. Le stress montait, aucun mouvement, pas même une respiration.

J'adorais cette sensation.

Deux 3... 6, un chiffre pair.

J'adorais aussi la victoire.

Je relevai la tête vers mon partenaire, le visage triomphant, trahissant toute ma joie, tout en restant respectueux. J'étais un bon joueur, mais aussi un bon gagnant.

"Excellent, on dirait bien que vous avez de la chance ! Je suis curieux de savoir combien de temps cela va durer. Comme promis, je vais vous expliquer les règles gratuitement dans ce cas."

Apparemment, l'homme était, de son coté, un bon perdant. Gardant son attitude de départ, il se mit à son aise et paya son dû:

"L'objet que vous cherchez se trouve dans le petit bois qui est au-delà du lac. Ne vous arrêtez dans aucun autre endroit et ne vous approchez de rien de ce que vous pourriez voir d'étrange jusque là, le reste concerne les quatre autres artéfacts magiques et vous ferait prendre des risques pour rien. Une fois dans le bois vous verrez deux sentiers. Prenez simplement celui de gauche, le reste est entre vos mains. Vous allez faire des rencontres bonnes et mauvaises mais dans tous les cas rappelez-vous bien que cet endroit est ensorcelé, alors ne vous fiez pas trop aux apparences. Seti va vous accompagner, de cette façon je pourrai me divertir un peu en suivant votre progression."

Hum... je devrais me contenter d'avancer, en ne m'intéressant à rien, tout le long du chemin? Cela allait être difficil...

Mais qu'est-ce que je disais là? Il l'a dit lui même: il venait de m'expliquer les règles. La partie commençait et je devais rester un bon joueur.


Bon ensuite, cela fait, il me faudrait choisir à gauche... pour rencontrer des manifestations surnaturelles, si je comprenais bien. Merde... ma seule faiblesse... cet inconnu mystérieux...

Je devrais placer toute ma confiance entre ces conseils et le savoir du cube.

Jonglant sur cette idée, la dernière phrase de l’homme me sorti soudainement de mes pensées... Seti m'accompagnera?!

Mais qui est Seti? Ce n'est pas l'homme et la seule autre chose pouvant porter un nom dans la pièce était...le chat?


À ce résonnement, je jetai un regard surpris au matou, et croisai le sien. Qu'est-ce qu'il pourrait bien avoir d'intéressant ce chat?

Jaden... ne réfléchi pas trop, cet endroit est tout ce qu'il y a de plus inconnu pour toi. Ce chat pourrait bien te surprendre. Et puis, ça ne serais pas la plus grosse surprise que cette vallée t'aurait apportée...

"A moins que vous n'ayiez des questions vous pouvez vous mettre en route. Je vous souhaite bonne chance !"

Des questions? J'en avais bien une concernant l'autre habitation et le reflet du chalet ...

D'ailleurs, ne lui avais-je pas déjà posé la question?

À bien y pensé...il n'avait pas vraiment répondu à mes questions... il n'avait fait que m'informer sur les lieux.

Ah...cela n'avait pas d'importance. J'avais trop hâte de me lancer tête la première dans cette aventure.

-Bon, donc je vais y aller. Merci beaucoup!

Je sortis. Cette fois-ci, par la porte. Je passai devant le lac, regardai une dernière fois le reflet avant de m'enfoncer dans la végétation. C'est à ce moment que le cube parla:

-Vous êtes...surprenant. Vous avez réussit à trouver des indications claires concernant l'emplacement de l'ärm, et ce sans provoquer la moindre bagarre et sans même payer un seul pyutas... Par contre, les lieux nous restent toujours aussi mystérieux. Hum, je vais donc tenter de vous aidez durant ce trajet à l'aide de mes humbles connaissances en magie. J'espère que cela suffira...

Mon ärm avait fait les mêmes résonnements que moi concernant la réponse de ce cher Melvin. Fidèle à lui même, il m'avait aussi offert son aide. Il n'était pas nécessairement un grand savant, mais avait été fréquemment en contact avec l'extérieur, contrairement à moi. Il pourrait combler mes faiblesses. Hum... en parlant de combler mes faiblesses...

-Cher cube, murmurais-je, je veux voir ce qu'il voit.

J'aimais bien cet homme et il semblait être digne de confiance... mais la naïveté n'a jamais été une bonne chose.

J'entrai dans ce fameux bois, le cœur battant et le pas confiant.

[à l'aide du cube je peux savoir ce que Melvin regarde lorsque je suis à quelque mêtre de la porte. Il peut voir par ses yeux et me le dire après]

Jaden sortit de la maison, le chat sur les talons. Il avait demandé à son Cube de voir ce que Melvin voyait quelques instants après qu'il ait quitté la pièce, mais rien de choquant à première vue. L'homme avait simplement mis sur son nez une paire de lunettes à la monture dorée, dont les verres opaques changeaient constamment de couleur. Son visage arborait l'expression intéressée et impatiente d'un homme qui allait voir une bonne pièce de théâtre. Quelques instants plus tard, quand Jaden fut trop loin, la connexion se coupa.

Melvin avait recommandé au jeune homme de ne pas prêter attention aux choses étranges qui se présenteraient à lui jusqu'au bois. Jaden prit parti de suivre ce conseil et ignora les silhouettes vaporeuses et spectrales qui erraient dans la vallée, les murmures inquiétants qui résonnaient portés par le vent, ainsi que les pâles lueurs blanchâtres qui flottaient au-dessus du lac. Vraiment, cet endroit regorgeait de mystères, mais Jaden aurait après tout l'occasion de revenir plus tard ici lorsqu'il serait plus expérimenté.

Il arriva finalement à l'orée du bois. Il n'était possible d'y entrer aisément que depuis un seul endroit où les arbres étaient suffisamment écartés pour pouvoir marcher à l'aise. Les troncs des arbres étaient décharnés et tordus comme s'ils étaient morts, pourtant leurs branches étaient lourdement chargés de feuilles d'un vert sombre. Des flammes éthérées flottaient un peu partout, diffusant une pâle lumière orange qui permettait tout juste d'y voir correctement.

Après quelques mètres seulement, le sentier principal se divisait en deux comme l'avait prévenu Melvin. D'ici, les deux semblaient identiques mais l'homme lui avait recommandé de prendre à gauche. A peine Jaden eut-il esquissé le mouvement de prendre cette direction qu'une voix grinçante se fit entendre.

"Où vas-tu comme ça, mon garçon ?"

Jaden ne parvint tout d'abord pas à voir qui lui parlait, mais il repéra rapidement son interlocuteur. C'était une araignée, grosse comme une tête humaine, qui descendait le long de son fil suspendu à l'arbre qui se trouvait exactement au centre du croisement entre les deux sentiers. Son corps était d'un noir profond, mais il y avait un motif orange vif sur son dos qui rappelait un visage grimaçant.

"Je n'irais pas par là si j'étais toi. Un monstre terrible habite dans cette direction, cette horreur te briserait en morceaux en un rien de temps. Le chemin de droit est plus facile. Regarde, je n'invente rien."

L'araignée descendit un peu plus bas et remonta en accrochant avec ses pattes un amas de lierre, découvrant un panneau portant deux inscriptions l'une au dessous de l'autre : "Gauche : PAS PAR LA, DANGER ! - Droite : PAR LA !"

Seti s'était assis juste à côté de Jaden, reprenant sa toilette et se désintéressant à la fois du manieur d'Ärms et de son interlocuteur arachnéen.

"Cela fait longtemps que nous n'avons plus eu de visiteurs, ce serait dommage que tu disparaisses aussi vite !"

C'était la deuxième fois que j'utilisais le pouvoir du cube. La première, c'était pour voir par les yeux d'un fauve enragé qui nous avait pris en chasse, pendant que nous étions cachés derrière un tronc d'arbre mort. Cela avait été utile, au moment où il nous faisait dos, j'avais pu l'attaquer, le tuant sur le coup. Ce moment clé aurait été impossible à saisir si je n'aurais eu le cube, car pour cela il aurait fallu voir le bête... et regarder la créature aurait voulu dire lever ma tête du tronc et être ainsi clairement visible...

Cette fois-ci, cependant, le pouvoir ne m'avait servit qu'à accentuer ma confiance en ce Melvin. Aucunement hostile, il se contenta plutôt de mettre quelque étrange paire de lunette sur son nez. Par le reflet dans ceux-ci je pu même voir son visage, autre preuve de son innocence: aucune malice, juste un visage qui trahissait sa hâte et son plaisir.

Hâte de quoi? Quel plaisir? Je n'en avait aucune idée... et rajouté aux étranges lunettes dorées aux vitres colorés... j'étais vraiment plongé dans une incompréhension constante ici. Hum... peu importait. Je savais ce que je voulais savoir, et je me dirigeais vers l'ärm que je cherchais. C'était tout ce qui importait.

Et me voilà partie. Passant devant le lac, marchant dans la plaine, tout en regardant droit devant moi. Les distractions étaient multiples. Passant des silhouettes vaporeuses aux murmures sans provenances, tout l'attirail de manifestation fantomatique semblait s'être réunit dans cette plaine pour me faire dévier de ma trajectoire. Je dois dire que ça a faillit marcher. Alors que j'avançais, je maitrisais avec peine mon envie de voir ça de plus près. Je sentis même, passé le lac, un goute de sueur glissé lentement le long de ma tempe sous l’effort. Mais, pas question d'enfreindre les règles! L'homme m'avait dicté la marche à suivre, et je m'en tenais là. Dans le pire des cas, je pourrais toujours repasser... Aaah! Que je détestais penser ainsi et devoir me contenir!... D'un autre coté, le défi était grand pour moi, et ravivait mon coté compétitif... déchirant paradoxe qu'était ma situation!


Mais je réussis tout de même à passer cette épreuve et j'arrivai finalement à la dense végétation qu'était le bois. L'ambiance, cette touche magique qui fait la différence entre une bonne partie et une partie inoubliable, était réussit à merveille dans ce bois. Deux éléments qui, réunis, décuplaient mon excitation : les arbres glauques, ainsi qu'un éclairage singulier: des flammes éthérés, suspendu (sans corde...) au dessus du sol, réparti un peu partout dans la foret. En voyant ces dernières, une question me vint alors à l'esprit: Était-ce ces petits feux qui produisaient la lueur que j'avais aperçu depuis la falaise? Je tentai de regarder au loin dans les feuilles pour m'assurer que cette lueur en question n'était pas plus loin, et ainsi savoir si je l'avais en fait réellement autour de moi.

Cela fait, je continuai ma progression...pour arriver à la fameuse intersection. Jusqu'ici, Melvin avait vu juste. Je me contentai donc de suivre son conseil et d’aller à gauche...lorsque qu'une voix, en accord avec le bois sinistre, m'interpela:

« Où vas-tu comme ça, mon garçon ? »


Et vous, où êtes vous, mon hallucination?

Parce qu'il faut dire qu'après avoir été entouré de fantôme durant tout le trajet... je commençais à douter de mes propres sens...

Et pourtant je n'aurais pas dû, car je finis par la voir, en me retournant. Une espèce de grosse araignée, noir comme la nuit qui régnait en ces lieux, aux motifs oranges comme les étranges flammes qui volaient autour du nous, venait de me parler.

"Je n'irais pas par là si j'étais toi. Un monstre terrible habite dans cette direction, cette horreur te briserait en morceaux en un rien de temps. Le chemin de droit est plus facile. Regarde, je n'invente rien."

Et, ensuite, pour prouver ces dires, elle fit remonter deux écriteaux, dont le texte se résumait à: "Gauche : PAS PAR LA, DANGER ! - Droite : PAR LA !"

-Maître, non que je sois sûr de ce que je vais vous dire... mais il serrait facile de faire un panneau pour nous tromper…

Oui, pas faux...mais de toute façon...

Je me fou un peu des risques. Ce qui m'intéresse c'est de participer à cette partie. Les règles ont été lancées, et je vais suivre leurs indications.

"Cela fait longtemps que nous n'avons plus eu de visiteurs, ce serait dommage que tu disparaisses aussi vite !"

Cela serait aussi dommage de rater cette magnifique expérience.

-Mais je n'ai pas froid aux yeux moi! À plus tard, le monstre!

Voilà ce que je me contentai de répondre, de mon ton désinvolte, juste avant de m'enfoncer plus profondément dans cette forêt, en prenant le chemin de gauche.

"Comme tu voudras..."

Hum... du coup... elle n'avait pas insisté le moins du monde lors de mon refus. Cela voudrait donc dire que ce qu'elle me disait était vrai? Que je marchais directement vers le danger?

Cela promettait d’être divertissant!

Je continuai ma marche. Regardant autour de moi, continuant d'avancer tout en étant sur mes gardes, je me préparais à toute éventualité. Il y avait de moins en moins de flammes autour de moi. Il faisait de plus en plus froid. C'était de plus en plus sombre.

J'étais de plus en plus excité.

Tout de même, dans cette vallée, ils avaient le sens du spectacle!

Après quelque temps de marche, je rencontrai finalement quelque chose d’intéressant : la forêt déboucha. En effet, devant moi se tenais une petite clairière.

Au milieu, un grand pilier, à coup sûr, de par ses parois lisses, non naturelles, c’est à dire de mains d’homme ou de toutes autres créatures que cette forêt pourrait contenir. À ma grande joie, une grande flamme blanche, en haut de pilier, permettait de mieux y voir, m’enlevant du même coup un point faible, en cas d’attaque éventuelle. Le piller n’était pas si grand, et cinq cordes l’entouraient. J’examinai de loin l’objet, tentant de comprendre son utilité, lorsqu’ils apparurent.

Deux serpents, tout droit sorti de la flamme, s’étaient projeter sur moi. D’une vitesse ahurissante, ils allèrent planter leurs crocs dans ma jambe.

Complètement pris de cour par la surprise, je levai la jambe droite au dernier moment, empêchant ainsi le deuxième serpents de mordre à pleine dents dans ma jambe. Il érafla plutôt celle-ci avec ses crocs.

Oui, bien sûr, j’étais depuis un moment sur le qui-vive, et je m’étais préparer à une attaque. Cependant, je m’étais préparé à toute éventualité RÉALISTE pour moi. Or, dans cette forêt ou la magie est chose commune, il fallait s’attendre à tout, même à l’inattendu.

Ahh… fameuse magie…

Donc, bien évidemment, je ne pu éviter l’assaut. Il y eu tout de même du bon la dedans. Sur le coup, j’aurais sous-estimé ces serpents, et j’aurais commencé à attaquer calmement. Maintenant, en ayant senti leur morsure, je comprenais qu’il n’y avait pas de temps à perdre : je ne pourrais pas en encaisser beaucoup comme ça.

Commençons en grand.

Activons l’œil perturbateur.

C’était comme ça que le cube appelait sa « première forme libérer ». Il m’avait expliqué que c’était en libérant ces formes comme ça que j’utiliserais pleinement son potentiel. Je n’avais pas utilisé ce pouvoir depuis ma sorti de prison, et je ne voulais jamais l’utiliser à la légère pour la raison qui suit : lorsque je l’avais activé dans ma cellule, j’avais sentis la grande dépense d’énergie, et j’avais compris que s’en servir trop rapidement dans un combat, c’était prendre le risque de s’épuiser avant la fin.

Mais là, je n’avais pas le choix.

-Le cube, on sort le grand jeu!

Il comprit instantanément. Apparemment il pensait comme moi. Sans même le sortir de mon sac, je su que l’œil s’était ouvert. S’était comme une douce décharge de puissance brute qui me parcourait la colonne vertébrale. Ensuite, le cube enchaîna, rapidement :

-Si les serpents sont sortis de la flamme, c’est qu’il peut y en avoir d’autres qui fassent de même. Je privilégierais une attaque vers le pilier ou les cordes.

Hum, mais en même temps je dois tuer ces serpents pour ne pas qu'ils m'attaquent...

Ahh... doux dileme...

[Donc j’utilise le pouvoir de mon ärm à conscience, l'oeil perturbateur, et j'évite la moitié de l'une des morsures (21PF). Les deux actions vise le même serpents. (Donc je ne pers que 15 pv)]

Parfais.

J'avais une hésitation, et ils m'ont fourni ma réponse. Un autre serpent est sorti des flammes, ce qui me confirme que le pilier peut en générer d'autre.

Merde que ces serpents font un mal de chien. Je n'ai vraiment pas de temps à perdre...

Une corde blanche et un ärm qui fait du feu... l'équation était facile à résoudre.

Je laissai mes dés dans les airs, les ratrappants au vol en même temps qu j'évitai encore partiellement l'attaque de l'un des serpents en sautant et en retombant sur la main droite, levant mon genou pris pour cible par l'une des vipère, me servant de ma main valide pour les dés.

Retombant sur mes pieds, je regardai en même temps le chiffre brassé, visant mentalement la corde du pilier.

[J'utilise mes dés vers la corde blanche, et en même temps j'évite partiellement l'attaque de l'un des serpents. (-6)
Le bilan:
20 pv
23 pf
2 doubles restant
J'ai voulu mettre un élément spectaculaire dans le combat avec ma prouesse, car je ne trouvais pas que "lever la jambe" rentrait dans la catégorie "acrobatie", mais j'ai peut être exagéré...

Oh et désolé pour le délais, ma session a recommencée et mon temps libre à dramatiquement chutée en conséquense]

Un globe consumé, deux globes consumés. Elle résistait...

Trois globes, quatre globes , cinq globes... elle était tenace...

Six, sept, huit... mais merde tu vas bruler!

Et puis, tout d'un coup, recevant les trois derniers, bourf, s'était elle qui était consumée.

Et le silence se fût. Lourd, le silence.

Tous, et oui tous, y compris les serpents, regardaient le pilier.

Puis, gonflée comme un balon, la flamme blanche grossissait. La température du feu laiteux en hausse fulgurante s'ajouta à chaleur occasionné par mon stress. Puis, les parois du balons ne pouvant contenir plus de pression, il explosa.

Mais ce n'était pas de l'air qui en sorti.

Ce fût de la lumière blanche...

...et des serpents...

Le pilier "vaincu", le silence repris son règne. Je pu voir à mes pieds une vingtaine de serpants, luisant, sonné, mais encore bien en vie.

Bon... j'ai apparament pris une bonne décision en visant la corde... mais maintenant, que faire?

Je ne puis laisser les serpents ainsi et risquer une attaquer fourbe dans mon dos. J'étais très faible et je devais me reposer. Je ne pouvais pas non plus me coucher dans un lit de serpents endormis...

Hum... et pourquoi pas faire un beau feu de joie pour célébrer cette victoire temporaire?

N'ayant pas de temps à perdre, je me précipitais vers l'arbre le plus près. Cassant une branche, je l'utilisais par la suite pour jeter rapidement les serpents dans un même tas. Pas besoin de tout les lancer, juste quelques un à l'écart, pour tout les regrouper et pour que chaque serpents se touche et creer ainsi un réseau..

Dans lequel la flamme pourra se frayé un chemin.

Ceci fait, je me mis à l'écart, juste devant le chemin vers la sortie de la forêt, et je lançai mes dés.

[Y a-t-il une façon de reprendre sa vie sur Mär renouveau!?]

Je n'avais pas été assez rapide. Certains serpents s'étaient réveillés. Voyant cela, je tentai d'atteindre rapidement mes dés pour me défendre. Relevant la tête pour voir où ils en étaient et pour me préparer à les éviter je vis... qu'ils s'enfuyaients déjà, à travers les arbres.

Étrange. Vraiment étrange. Mais, est-ce une bonne nouvelle? Pour l'instant, oui. Pour plus tard, c'est dans le futur et ça ne m'intéressais pas.

Par contre, je m'efforçai de ne pas les oublier. Cela pourrait m'être utile lorsque je continuerais mon chemin...

Je finis donc le travail, m'attendant à voir un réjouissant feu de joie. Il n'y en eu aucun. Les serpents se consumaient telle des brindilles.

J'étais déçu.

En même temps, cela voulait dire qu'ils étaient aussi sensible au feu lorsque vivant, donc c'était une bonne nouvelle, je devais l'avouer.

Puis, le silence fut.

C'est alors que la tension tomba. Je pu passer à la deuxième étape du plaisir: la satisfaction que procure la victoire.

N'entendant que ma respiration, hatelante, je fixai le vide. Lentement, les deux coins de ma bouche se mirent à monter. Un doux sourire. Je me laissai tomber, en tentant de réaliser pleinement à travers qu'elle épreuve je venais de passé. Tout de même, ce fut ha-lu-cinant!

Puis,j'entendis un bruit.

L'araigné revint faire son tour. Levant mes yeux, je la considérai, las. Je remarquai à peine que le motif sur son dos avait changé. d'expression. Elle gachait un peu le moment.

"Tu t'en es bien sorti, mon garçon, mais tu as peiné. Mais je te prie une fois encore de reconsidérer ce que je t'ai dit. Tu es blessé et épuisé, je le crois. Tu n'as aucune chance contre ce qui t'attend au bout de ce sentier. Ce serait dommage de périr aussi jeune, alors qu'un si bel avenir t'attend, n'est-il pas ?"

J'étais assez énervé. Je m'apprétai à lui dire le fond de ma pensée lorsqu'une idée me vint. Je devais me reposer, c'était un fait. Or, le repos est souvant synonime d'ennui chez moi. Mais, si j'alliait repos et recherche d'information? Si j'utilisais ce monstre comme divertissement et que je lui posais des questions pendant que je reprenais mon soufle? L'idée me plu.

" Donc, tu dis agir pour mon bien être. En conséquence, tu ne diras surement pas non à quelque questions de ma part! N'est-ce pas? Un refus serait un peu douteux! Si tu es de bonne fois, répond donc à ceux-ci: Qu'est-ce qui m'attends si je continu sur le chemin? Qu'est-ce qui m'aurait attendu si j'aurais pris l.autre chemin? Pourquoi l'homme habitant le chalet avec son chat m'aurait donné une mauvaise direction? Pourquoi veux-tu m'aider?"

Je la regardai, arborant mon fameux regard de défi. Puis, lentement, j'alla chercher mes dés dans ma poche. Je voulais être pret à toute réaction de sa part.