Une ombre passe, une âme s'éteint
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Une ombre passe, une âme s'éteint
Aeria Ven 12 Nov - 20:05
Ahhh la civilisation humaine...
Ahhh, des âmes fraiches...
Heisenheim, du calme...
Aeria et Heisenheim étaient arrivés à l'orée d'une grande cité. Les chants, les senteurs, les effluves d'épices, de nourriture et de parfums lui parvenaient déjà au nez et aux oreilles. Mais l'effervescence urbaine avait quelque chose de malsain, de superflu et une mauvaise impression la parcourait crescendo à son approche.
Une pancarte les informa d'où ils avaient demeurer: ANGELAS
Mais alors qu'aeria se questionnait la raison de tout ce remue ménage, un homme, le visage tuméfié, principalement aux pommettes et une arcade sourcilière encore saignante se présenta face à eux, encore titubant; et quand il arriva au niveau de cette dernière, celui ci s'appuya sur son épaule et se pencha, déglutissant, se préparant à vomir...
La jeune femme se dégagea d'un mouvement rapide de son bras droit et repoussa l'ivrogne s'écraser à terre, un mètre derrière, avant qu'il rende tripes et boyaux dans une sonorité nauséeuse. Aeria le repoussa du pied et l'homme roula dans sa vomissure, râlant et toussant...
Non mais regarde moi ça Aeria, l'homme réduit à sa plus basse bestialité, un porc est plus propre que lui...
Mais un long et désespérant soupir valant mieux que tous les longs discours qu'elle pourrait soutenir, Aeria s'abstint de tout commentaires...
Et alors qu'ils passaient tous deux les grandes portes rudimentaires constituées d'un enchevêtrement de rondins de bois assemblés par de lourdes cordes, et dépassant les 2 tours de guets d'où prônaient les bannières de la cité, alors que 4 gardes surveillaient les environs nonchalamment.
Et dans cette ville, la première appréhension qui frappa la douce jeune femme, ce fut la violence, la luxure et le semblant d'anarchie qui y régnait.
Ici, les femmes vendaient leur charme dans des tenues affriolantes, faisant virevolter leurs dentelles et leurs robes a froufrous, laissant apparaitre leurs sous-vêtements; là, un homme était projeté au dehors d'un bar par deux autres qui semblaient fortement avinés, et continuaient a le frapper au sol pour le punir...
Ici deux hommes s'enivraient plus que de raison, buvant, urinant, parfois en même temps, avant de vomir, faisant probablement de la place pour à nouveau boire encore pis...
Là, un homme importunait une jeune femme, espérant profiter de son corps...
Tu es sur que tu vas t'y plaire?
Moi, j'enterrerai toute cette ville entière sous une fosse a purin
Tu me les laisserai à disposition avant ?
Non, et nous ne pouvons pas tous les égorger, du moins pas tout de suite... En revanche, je me réserve le droit de faire une seule chose, et j'ai besoin de toi pour celà.
Humm, je crois avoir comprit, attends moi là, ma belle, j'arrive...
Et alors qu'aeria s'approcha à l'homme qui avait tiré la charmante jeune femme vers une ruelle et l'avait maintenant plaquée contre un mur, la surplombant, respirant sa peur et léchant son oreille et son cou; la pauvre tressaillait de peur...
Cette fois ma ptite, tu passes a la casserole !!
Excusez moi, je peux vous aider?
Tu ne vois pas que c'est pas le moment là? Tu...
Mais le reste de sa phrase resta figée dans le fond de sa gorge, en même temps que son regard et son courage, tous deux faisant face à Heisenheim, sous une forme décharnée. Un grand oeil noirâtre et à l'iris parcouru de veinules jaune orangées. En un instant, Heisenheim lut en son esprit sa plus grande crainte, le feu et les cendres; sa jeunesse fut marquée par l'incendie de sa maison et il y perdit sa femme et son enfant, source de sa nouvelle vie de débauche... Et cet indice, il savait l'exploiter...
L'iris se changea en un brasier incandescent alors que les lambeaux de peau partirent en une poussière cendrée...
Et alors qu'un grand cri, comme si on égorgeait quelqu'un, provenait de la ruelle et parvenait jusqu'aux oreilles délicates d'aeria, qui se trouvait déjà plus loin, heisenheim l'avait déjà rejoint furtivement et ils partaient maintenant dans la foule compacte pour se diriger vers le poste des gardes, des pancartes étaient bien utiles alors.
Elle avait clairement l'intention de leur proposer leurs services, que ce soit pour remettre un semblant d'ordre dans cette ville ou pour tout autre tâche.
Cette initiative lui permettrait probablement d'identifier cette intuition qui l'avait poussé aux portes d'angelas
Ahhh, des âmes fraiches...
Heisenheim, du calme...
Aeria et Heisenheim étaient arrivés à l'orée d'une grande cité. Les chants, les senteurs, les effluves d'épices, de nourriture et de parfums lui parvenaient déjà au nez et aux oreilles. Mais l'effervescence urbaine avait quelque chose de malsain, de superflu et une mauvaise impression la parcourait crescendo à son approche.
Une pancarte les informa d'où ils avaient demeurer: ANGELAS
Mais alors qu'aeria se questionnait la raison de tout ce remue ménage, un homme, le visage tuméfié, principalement aux pommettes et une arcade sourcilière encore saignante se présenta face à eux, encore titubant; et quand il arriva au niveau de cette dernière, celui ci s'appuya sur son épaule et se pencha, déglutissant, se préparant à vomir...
La jeune femme se dégagea d'un mouvement rapide de son bras droit et repoussa l'ivrogne s'écraser à terre, un mètre derrière, avant qu'il rende tripes et boyaux dans une sonorité nauséeuse. Aeria le repoussa du pied et l'homme roula dans sa vomissure, râlant et toussant...
Non mais regarde moi ça Aeria, l'homme réduit à sa plus basse bestialité, un porc est plus propre que lui...
Mais un long et désespérant soupir valant mieux que tous les longs discours qu'elle pourrait soutenir, Aeria s'abstint de tout commentaires...
Et alors qu'ils passaient tous deux les grandes portes rudimentaires constituées d'un enchevêtrement de rondins de bois assemblés par de lourdes cordes, et dépassant les 2 tours de guets d'où prônaient les bannières de la cité, alors que 4 gardes surveillaient les environs nonchalamment.
Et dans cette ville, la première appréhension qui frappa la douce jeune femme, ce fut la violence, la luxure et le semblant d'anarchie qui y régnait.
Ici, les femmes vendaient leur charme dans des tenues affriolantes, faisant virevolter leurs dentelles et leurs robes a froufrous, laissant apparaitre leurs sous-vêtements; là, un homme était projeté au dehors d'un bar par deux autres qui semblaient fortement avinés, et continuaient a le frapper au sol pour le punir...
Ici deux hommes s'enivraient plus que de raison, buvant, urinant, parfois en même temps, avant de vomir, faisant probablement de la place pour à nouveau boire encore pis...
Là, un homme importunait une jeune femme, espérant profiter de son corps...
Tu es sur que tu vas t'y plaire?
Moi, j'enterrerai toute cette ville entière sous une fosse a purin
Tu me les laisserai à disposition avant ?
Non, et nous ne pouvons pas tous les égorger, du moins pas tout de suite... En revanche, je me réserve le droit de faire une seule chose, et j'ai besoin de toi pour celà.
Humm, je crois avoir comprit, attends moi là, ma belle, j'arrive...
Et alors qu'aeria s'approcha à l'homme qui avait tiré la charmante jeune femme vers une ruelle et l'avait maintenant plaquée contre un mur, la surplombant, respirant sa peur et léchant son oreille et son cou; la pauvre tressaillait de peur...
Cette fois ma ptite, tu passes a la casserole !!
Excusez moi, je peux vous aider?
Tu ne vois pas que c'est pas le moment là? Tu...
Mais le reste de sa phrase resta figée dans le fond de sa gorge, en même temps que son regard et son courage, tous deux faisant face à Heisenheim, sous une forme décharnée. Un grand oeil noirâtre et à l'iris parcouru de veinules jaune orangées. En un instant, Heisenheim lut en son esprit sa plus grande crainte, le feu et les cendres; sa jeunesse fut marquée par l'incendie de sa maison et il y perdit sa femme et son enfant, source de sa nouvelle vie de débauche... Et cet indice, il savait l'exploiter...
L'iris se changea en un brasier incandescent alors que les lambeaux de peau partirent en une poussière cendrée...
Et alors qu'un grand cri, comme si on égorgeait quelqu'un, provenait de la ruelle et parvenait jusqu'aux oreilles délicates d'aeria, qui se trouvait déjà plus loin, heisenheim l'avait déjà rejoint furtivement et ils partaient maintenant dans la foule compacte pour se diriger vers le poste des gardes, des pancartes étaient bien utiles alors.
Elle avait clairement l'intention de leur proposer leurs services, que ce soit pour remettre un semblant d'ordre dans cette ville ou pour tout autre tâche.
Cette initiative lui permettrait probablement d'identifier cette intuition qui l'avait poussé aux portes d'angelas
Aeria- Messages : 19
Date d'inscription : 16/10/2010
Age : 41
Re: Une ombre passe, une âme s'éteint
MJ (Thanatos) Ven 26 Nov - 2:13
Aeria venait de rendre sa justice privée, mais les rues de la ville regorgeaient de crimes et de méfaits semblables et parfois pires à celui qu'elle venait de redresser. A vrai dire on ne savait même plus où donner de la tête tant la débauche était partout. Angelas était connue pour être la ville la plus décadente de tout le monde de Mär, et elle n'avait pas usurpé sa réputation. Les forces de l'ordre s'y faisaient si discrètes qu'on pouvait même douter de leur existence, transformant la cité en une zone de non-droit total, bien que cela ne fut qu'à moitié vrai...
Alors qu'elle poursuivait sa déprimante ballade nocturne, elle finit par apercevoir un homme assis sur un tonneau, quelques pas à côté de la façade d'un casino. Il tranchait singulièrement avec l'ambiance. Il ne semblait ni soul, ni drogué, ni perdu dans une dépression aux raisons obscures, et n'avait pas non plus l'air d'un voyou. Une épée blanche qui faisait presque la taille d'Aeria était plantée à côté de lui, et il lisait un livre sous la lumière vacillante des torches et des réverbères à huile qui illuminaient la place de jeu. Les gens lui jetaient des regards de côté en passant près de lui, mais aucun ne semblait venir lui chercher querelle à la vue de l'énorme épée qui l'accompagnait.
Un rapide regard circulaire montra à Aeria qu'il n'était pas le seul à trancher dans le décor. Une jeune femme vêtue d'une robe bleue et portant un chapeau pointu observait tranquillement l'homme depuis une ruelle située de l'autre côté de la rue. Quand elle sentit le regard d'Aeria sur elle, elle la dévisagea rapidement, et son visage esquissa ce qui ressemblait de loin à un sourire, avant qu'elle ne reporte son attention sur l'homme à l'épée et au livre.
Alors qu'elle poursuivait sa déprimante ballade nocturne, elle finit par apercevoir un homme assis sur un tonneau, quelques pas à côté de la façade d'un casino. Il tranchait singulièrement avec l'ambiance. Il ne semblait ni soul, ni drogué, ni perdu dans une dépression aux raisons obscures, et n'avait pas non plus l'air d'un voyou. Une épée blanche qui faisait presque la taille d'Aeria était plantée à côté de lui, et il lisait un livre sous la lumière vacillante des torches et des réverbères à huile qui illuminaient la place de jeu. Les gens lui jetaient des regards de côté en passant près de lui, mais aucun ne semblait venir lui chercher querelle à la vue de l'énorme épée qui l'accompagnait.
Un rapide regard circulaire montra à Aeria qu'il n'était pas le seul à trancher dans le décor. Une jeune femme vêtue d'une robe bleue et portant un chapeau pointu observait tranquillement l'homme depuis une ruelle située de l'autre côté de la rue. Quand elle sentit le regard d'Aeria sur elle, elle la dévisagea rapidement, et son visage esquissa ce qui ressemblait de loin à un sourire, avant qu'elle ne reporte son attention sur l'homme à l'épée et au livre.
MJ (Thanatos)- Messages : 184
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Une ombre passe, une âme s'éteint
Aeria Sam 27 Nov - 2:56
Si au pays des aveugles, les borgnes sont rois, ceux qui lisent un livre dans une ville d'illétrés doivent l'être également...
Aéria garda sa distance vis à vis de l'homme à l'épée et tâcha de lire son comportement et ses actes.
La taille de l'épée ne peut s'expliquer que par 3 possibilités: une force herculéenne de la part de son manieur (mais elle en doutait), un matériau très léger ayant servit à la confection d'une telle arme (improbable) ou d'une façon plus réaliste et rationnelle, elle avait face à lui un manieur d'arms.
Mais, s'avoua-t-elle, c'était vraiment du tape à l'oeil, elle n'osa immaginer son maniement lent et gauche si la magie ne guidait pas la main de cet homme.
Mais pour le moment, elle n'était sure de rien, si ce n'était qu'une chose: un individu en cette ville qui sait lire, c'était chose plutôt rare mais un homme qui fait usage de son cerveau... elle n'était vraiment pas déçu de son voyage par la vue de cette utopie en valait le chemin parcouru.
Aeria regardait également le comportement des gens à son encontre.
Cet homme ne semblait pas une brute et à vrai dire, son comportement faisait tâche parmi la faune locale, ironiquement. cet individu inspirait plutôt une certaine sagesse par son temps loué à la lecture, et la crainte à la vue de l'immense épée plantée dans le sol...
Enfin, elle tenta de définir sa provenance et son appartenance en cherchant certains détails dans sa tenue [à définir par MJ]
Mais ce qui intriguait principalement Aéria, c'était que cet homme était épié par une jeune femme à un étrange chapeau, elle lui rappelait ce que jadis portaient les sorcières et cette idée la fit sourire; sourire partagé par cette dernière.
- 3 plumes blanches sur un tas de lisier, comme c'est marrant ça...
- Oui, je ne te fais pas dire Heisenheim, cherches dans leur âme et leurs craintes quoi que ce soit qui pourrait m'en appendre un peu plus sur ces 2, tu peux faire ça pour moi ?
Puis elle garda dans son champ de vision notre lecteur anonyme en l'adossant au mur de l'habitation qui ne la séparait que de 3 mètres dans le prolongement de l'étrange femme.
Elle devait identifier cette intuition et n'ayant que celle-ci comme toute et seule information, l'initiative restait une alternative nécessaire.
- Étrange, non? une épée trop grande pour être maniée, un homme assez cultivé pour lire un livre et une demoiselle à un étrange chapeau qui l'épie de loin... Ne trouvez vous pas?
Là, Aeria se tourna vers la comparse en lui faisant maintenant face et plongea ses yeux dans les siens, un léger sourire sans animosité aux lèvres et l'esprit aux aguets.
Mais je pense que vous l'aviez remarqué bien avant moi, je me trompe?
Aéria garda sa distance vis à vis de l'homme à l'épée et tâcha de lire son comportement et ses actes.
La taille de l'épée ne peut s'expliquer que par 3 possibilités: une force herculéenne de la part de son manieur (mais elle en doutait), un matériau très léger ayant servit à la confection d'une telle arme (improbable) ou d'une façon plus réaliste et rationnelle, elle avait face à lui un manieur d'arms.
Mais, s'avoua-t-elle, c'était vraiment du tape à l'oeil, elle n'osa immaginer son maniement lent et gauche si la magie ne guidait pas la main de cet homme.
Mais pour le moment, elle n'était sure de rien, si ce n'était qu'une chose: un individu en cette ville qui sait lire, c'était chose plutôt rare mais un homme qui fait usage de son cerveau... elle n'était vraiment pas déçu de son voyage par la vue de cette utopie en valait le chemin parcouru.
Aeria regardait également le comportement des gens à son encontre.
Cet homme ne semblait pas une brute et à vrai dire, son comportement faisait tâche parmi la faune locale, ironiquement. cet individu inspirait plutôt une certaine sagesse par son temps loué à la lecture, et la crainte à la vue de l'immense épée plantée dans le sol...
Enfin, elle tenta de définir sa provenance et son appartenance en cherchant certains détails dans sa tenue [à définir par MJ]
Mais ce qui intriguait principalement Aéria, c'était que cet homme était épié par une jeune femme à un étrange chapeau, elle lui rappelait ce que jadis portaient les sorcières et cette idée la fit sourire; sourire partagé par cette dernière.
- 3 plumes blanches sur un tas de lisier, comme c'est marrant ça...
- Oui, je ne te fais pas dire Heisenheim, cherches dans leur âme et leurs craintes quoi que ce soit qui pourrait m'en appendre un peu plus sur ces 2, tu peux faire ça pour moi ?
Puis elle garda dans son champ de vision notre lecteur anonyme en l'adossant au mur de l'habitation qui ne la séparait que de 3 mètres dans le prolongement de l'étrange femme.
Elle devait identifier cette intuition et n'ayant que celle-ci comme toute et seule information, l'initiative restait une alternative nécessaire.
- Étrange, non? une épée trop grande pour être maniée, un homme assez cultivé pour lire un livre et une demoiselle à un étrange chapeau qui l'épie de loin... Ne trouvez vous pas?
Là, Aeria se tourna vers la comparse en lui faisant maintenant face et plongea ses yeux dans les siens, un léger sourire sans animosité aux lèvres et l'esprit aux aguets.
Mais je pense que vous l'aviez remarqué bien avant moi, je me trompe?
Aeria- Messages : 19
Date d'inscription : 16/10/2010
Age : 41
Re: Une ombre passe, une âme s'éteint
MJ (Thanatos) Sam 27 Nov - 17:44
Heisenheim tenta d'observer le tréfond des âmes de ces deux personnes, en commençant par la femme. Mais il se heurta à un vide complet, comme s'il cherchait au mauvais endroit. Après cette tentative infructueuse, il se tourna vers l'homme et recommença le processus. Il était presque sur le point d'y arriver lorsque Aeria eut une vision brusque d'un énorme tigre blanc, tous crocs dehors qui s'apprêtait à lui arracher la tête. La vision était criante de vérité bien qu'elle ne durât que l'espace d'une seconde. Heisenheim devint alors subitement silencieux, et ne répondit plus.
Lorsque Aeria s'approcha d'elle, la jeune fille tourna la tête vers Aeria et lui refit le même sourire. Elle ne s'était pas éloignée lorsque cette dernière avait approché mais n'avait fait aucun mouvement vers elle non plus. Pourtant, aucun doute, elle avait repéré son petit manège.
"En effet. Ecoutez, en principe je ne suis pas autorisée à vous parler, mais je le suis encore moins à intervenir directement alors je vais faire une petite exception."
Elle croisa les bras et prit un air de réflexion. Il lui fallait bien choisir ses mots afin d'en dire ni trop, ni trop peu. Autrement, elle risquerait d'avoir des problèmes.
"Cet homme, là-bas, est sur le point de faire quelque chose d'à la fois stupide et dangereux pour tout le monde. D'un autre côté c'est un... disons un espoir pour Mär. Il ne faut pas qu'il se trompe de voie, cela pourrait être catastrophique. Essayez de l'en dissuader si vous le pouvez. Bien que je ne vous connaisse pas suffisamment pour pouvoir l'affirmer, je pense que vous vous entendrez bien avec lui."
Lorsque Aeria s'approcha d'elle, la jeune fille tourna la tête vers Aeria et lui refit le même sourire. Elle ne s'était pas éloignée lorsque cette dernière avait approché mais n'avait fait aucun mouvement vers elle non plus. Pourtant, aucun doute, elle avait repéré son petit manège.
"En effet. Ecoutez, en principe je ne suis pas autorisée à vous parler, mais je le suis encore moins à intervenir directement alors je vais faire une petite exception."
Elle croisa les bras et prit un air de réflexion. Il lui fallait bien choisir ses mots afin d'en dire ni trop, ni trop peu. Autrement, elle risquerait d'avoir des problèmes.
"Cet homme, là-bas, est sur le point de faire quelque chose d'à la fois stupide et dangereux pour tout le monde. D'un autre côté c'est un... disons un espoir pour Mär. Il ne faut pas qu'il se trompe de voie, cela pourrait être catastrophique. Essayez de l'en dissuader si vous le pouvez. Bien que je ne vous connaisse pas suffisamment pour pouvoir l'affirmer, je pense que vous vous entendrez bien avec lui."
MJ (Thanatos)- Messages : 184
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Une ombre passe, une âme s'éteint
Aeria Mer 8 Déc - 0:12
Aéria avait longuement pesé les mots que sa comparse avait prononcé afin d'en définir toutes les informations qui avaient déjà été transmises volontairement ou non par l'étrange sorcière.
Elle ne travaillait pas à son compte fais pour un groupe d'individus qui, apparemment, avaient des intérêts bien plus globaux qu'à la simple échelle de la ville.
Si leurs projets pouvaient concerner plusieurs milliers d'âmes, ses intérêts pouvaient être servis en cette occasion.
La discrétion de la sorcière prouvait qu'elle n'était pas étrangère à ce genre d'observations d'individus.
Il ne demeurait que deux inconnues...
Écoutez, je ne sais pas ce que vous manigancez mais croyez bien que je vais vous avoir à l'oeil. Si je dois servir vos intérêts, ce ne sera uniquement s'ils servent les miens, que nous soyons bien clair...
Et une dernière chose, je m'appelle Aeria.
A ce moment, cette dernière quitta la compagnie de son illustre inconnue dont elle attendait le nom pour venir rejoindre le guerrier à l'immense épée.
Elle décida de procéder de la même façon, à la fois grossière mais discrète pour un regard non avertit, comme un œil aviné ou lubrique, ils étaient légions ici;
Aeria se dirigea donc à coté du guerrier en lui demandant courtoisement si elle pouvait s'asseoir; et prit quelques minutes pour essayer de ressentir son voisin, son comportement, son rythme respiratoire, calme ou saccadé, ses mimiques qui pourraient trahir ses intentions ou un plan quelconque.
Elle prit enfin l'initiative de parler la première:
Très belle épée, mais elle doit être lourde à porter et à manier... Elle doit nécessiter une grande force...Et a vrai dire, un homme qui lit ici me dit que vous devez à la fois cultiver l'esprit et le corps...
Vous m'intriguez à vrai dire...
Elle ne travaillait pas à son compte fais pour un groupe d'individus qui, apparemment, avaient des intérêts bien plus globaux qu'à la simple échelle de la ville.
Si leurs projets pouvaient concerner plusieurs milliers d'âmes, ses intérêts pouvaient être servis en cette occasion.
La discrétion de la sorcière prouvait qu'elle n'était pas étrangère à ce genre d'observations d'individus.
Il ne demeurait que deux inconnues...
Écoutez, je ne sais pas ce que vous manigancez mais croyez bien que je vais vous avoir à l'oeil. Si je dois servir vos intérêts, ce ne sera uniquement s'ils servent les miens, que nous soyons bien clair...
Et une dernière chose, je m'appelle Aeria.
A ce moment, cette dernière quitta la compagnie de son illustre inconnue dont elle attendait le nom pour venir rejoindre le guerrier à l'immense épée.
Elle décida de procéder de la même façon, à la fois grossière mais discrète pour un regard non avertit, comme un œil aviné ou lubrique, ils étaient légions ici;
Aeria se dirigea donc à coté du guerrier en lui demandant courtoisement si elle pouvait s'asseoir; et prit quelques minutes pour essayer de ressentir son voisin, son comportement, son rythme respiratoire, calme ou saccadé, ses mimiques qui pourraient trahir ses intentions ou un plan quelconque.
Elle prit enfin l'initiative de parler la première:
Très belle épée, mais elle doit être lourde à porter et à manier... Elle doit nécessiter une grande force...Et a vrai dire, un homme qui lit ici me dit que vous devez à la fois cultiver l'esprit et le corps...
Vous m'intriguez à vrai dire...
Aeria- Messages : 19
Date d'inscription : 16/10/2010
Age : 41
Re: Une ombre passe, une âme s'éteint
MJ (Thanatos) Jeu 16 Déc - 5:26
"Enchantée, Aeria. Je vous épargne mon nom, nous ne serons probablement pas amenées à nous revoir. Bien, je compte sur vous dans ce cas."
Elle s'écarta légèrement dans l'ombre de la ruelle tandis qu'Aeria se dirigeait vers l'homme à l'épée. Elle lui demanda si elle pouvait s'asseoir et se dernier lui répondit poliment d'une calme, sans cependant prendre la peine de lever les yeux vers elle. Il semblait profondément plongé dans son ouvrage. Maintenant qu'elle était plus proche de lui, elle pouvait voir ce qu'il était en train de lire. C'était une sorte d'atlas, tout du moins il y avait une carte de quelque chose qui ressemblait à une ville avec beaucoup d'endroits qui semblaient approximatifs, voire totalement blancs. La carte était remplie d'annotations diverses qui étaient difficiles à déchiffrer de l'endroit où Aeria se trouvait. Seul le nom de la ville, écrit en grand, était parfaitement lisible. "Geirelul". Elle ouvrit à nouveau la conversation avec une réplique digne des pires livres de drague. Cette fois-ci il leva la tête et détailla brièvement la jeune femme du regard, comme pour s'assurer qu'il ne la connaissait pas.
"Elle n'est pas si lourde qu'elle en a l'air, mais elle est pratique dans le sens où elle m'évite des altercations quand je me déplace. Je peux vous aider, vous vous êtes perdue ?"
Il parait avec un intérêt poli et ne semblait pas se méfier le moins du monde d'Aeria. Il avait refermé son livre mais avait glissé un index pour retenir la page qu'il était en train de lire.
Elle s'écarta légèrement dans l'ombre de la ruelle tandis qu'Aeria se dirigeait vers l'homme à l'épée. Elle lui demanda si elle pouvait s'asseoir et se dernier lui répondit poliment d'une calme, sans cependant prendre la peine de lever les yeux vers elle. Il semblait profondément plongé dans son ouvrage. Maintenant qu'elle était plus proche de lui, elle pouvait voir ce qu'il était en train de lire. C'était une sorte d'atlas, tout du moins il y avait une carte de quelque chose qui ressemblait à une ville avec beaucoup d'endroits qui semblaient approximatifs, voire totalement blancs. La carte était remplie d'annotations diverses qui étaient difficiles à déchiffrer de l'endroit où Aeria se trouvait. Seul le nom de la ville, écrit en grand, était parfaitement lisible. "Geirelul". Elle ouvrit à nouveau la conversation avec une réplique digne des pires livres de drague. Cette fois-ci il leva la tête et détailla brièvement la jeune femme du regard, comme pour s'assurer qu'il ne la connaissait pas.
"Elle n'est pas si lourde qu'elle en a l'air, mais elle est pratique dans le sens où elle m'évite des altercations quand je me déplace. Je peux vous aider, vous vous êtes perdue ?"
Il parait avec un intérêt poli et ne semblait pas se méfier le moins du monde d'Aeria. Il avait refermé son livre mais avait glissé un index pour retenir la page qu'il était en train de lire.
MJ (Thanatos)- Messages : 184
Date d'inscription : 27/06/2010
Re: Une ombre passe, une âme s'éteint
Aeria Sam 18 Déc - 0:16
Ah, effectivement par les temps qui courent, nos routes ne sont plus aussi sûres. les bandits de grand chemin, les ivrognes et tout ceux qui cherchent inutilement les ennuis, qui brulent et détruisent champs et forêts... Tous cela m'épuise, si vous saviez...
Et de la route de cette porcherie à celle de mésembra, de Lestower à Geirelul, je n'ai pu que constater ces... ... désagréments...
Mais je pense que vous avez également vous en rendre compte, vous voyagez également a ce que vous me dites...
Excusez mon indiscrétion mais quelle partie d'Austral avez vous visité? que je me fasse une idée de l'évolution de ces terres...
Cette discutions n'était que trop simpliste mais pourquoi compliquer une première relation, surtout qu'elle ne devait pas paraitre suspect, déjà qu'il y avait cette jeune sorcière qu'Aeria cherchait a nouveau du regard...
Après tout, si ce gus avait quelque chose d'important pour cette ville, cette gourde devait bien le savoir, mais comme on dit toujours, il faut savoir faire l'âne pour avoir du son...
Et de la route de cette porcherie à celle de mésembra, de Lestower à Geirelul, je n'ai pu que constater ces... ... désagréments...
Mais je pense que vous avez également vous en rendre compte, vous voyagez également a ce que vous me dites...
Excusez mon indiscrétion mais quelle partie d'Austral avez vous visité? que je me fasse une idée de l'évolution de ces terres...
Cette discutions n'était que trop simpliste mais pourquoi compliquer une première relation, surtout qu'elle ne devait pas paraitre suspect, déjà qu'il y avait cette jeune sorcière qu'Aeria cherchait a nouveau du regard...
Après tout, si ce gus avait quelque chose d'important pour cette ville, cette gourde devait bien le savoir, mais comme on dit toujours, il faut savoir faire l'âne pour avoir du son...
Aeria- Messages : 19
Date d'inscription : 16/10/2010
Age : 41
Re: Une ombre passe, une âme s'éteint
MJ (Thanatos) Dim 2 Jan - 18:13
L'homme plissa légèrement les yeux lorsqu'Aeria évoqua les noms de Lestower et de Geirelul, mais ne fit aucun commentaire et n'eut aucun autre symptôme permettant de déterminer la raison exacte de cette réaction.
"Je ne connais pas vraiment. Je suis arrivé il y a quelques jours au Port de Visul depuis le continent Désertique où je vivais, puis j'ai directement pris la route pour arriver jusqu'ici, je ne me suis pas attardé là-bas. Il y a quelque chose que je dois voir et qui n'est pas très loin d'ici, j'irai dès demain je pense. Vous semblez bien connaître la région, vous êtes d'ici ?"
L'un des vigiles du casino devant lequel ils étaient assis les regardait de loin d'un mauvais oeil. Ces deux-là ne faisaient pas vraiment une bonne publicité pour ce genre d'établissement. Au bout de quelques instants, un de ses collègues s'approcha de lui et lui glissa quelques mots à l'oreille, auxquels il acquiesça. Puis tous deux s'approchèrent d'Aeria et de son interlocuteur.
"Il va falloir que vous bougiez, ce n'est pas une bibliothèque ni un salon de thé ici."
Il était grand, très grand. Ses cheveux étaient noués en une queue de cheval et il avait une cicatrice à l'oeil. Le deuxième était un peu plus petit mais d'une taille tout de même impressionnante. Il avait les cheveux coupés à ras et portait un anneau en argent à l'oreille droite. Tous les deux portaient des vêtements sobres mais de qualité qu'on pouvait deviner supérieur si on avait l'oeil pour ce genre de chose. L'homme à l'épée se leva, le livre toujours à la main avec la page marquée par son doigt.
"Navré pour le dérangement, nous allons partir."
Il se tourna vers Aeria.
"Connaissez-vous un endroit où je pourrai me reposer dans la matinée ? Je compte partir l'après-midi."
"Je ne connais pas vraiment. Je suis arrivé il y a quelques jours au Port de Visul depuis le continent Désertique où je vivais, puis j'ai directement pris la route pour arriver jusqu'ici, je ne me suis pas attardé là-bas. Il y a quelque chose que je dois voir et qui n'est pas très loin d'ici, j'irai dès demain je pense. Vous semblez bien connaître la région, vous êtes d'ici ?"
L'un des vigiles du casino devant lequel ils étaient assis les regardait de loin d'un mauvais oeil. Ces deux-là ne faisaient pas vraiment une bonne publicité pour ce genre d'établissement. Au bout de quelques instants, un de ses collègues s'approcha de lui et lui glissa quelques mots à l'oreille, auxquels il acquiesça. Puis tous deux s'approchèrent d'Aeria et de son interlocuteur.
"Il va falloir que vous bougiez, ce n'est pas une bibliothèque ni un salon de thé ici."
Il était grand, très grand. Ses cheveux étaient noués en une queue de cheval et il avait une cicatrice à l'oeil. Le deuxième était un peu plus petit mais d'une taille tout de même impressionnante. Il avait les cheveux coupés à ras et portait un anneau en argent à l'oreille droite. Tous les deux portaient des vêtements sobres mais de qualité qu'on pouvait deviner supérieur si on avait l'oeil pour ce genre de chose. L'homme à l'épée se leva, le livre toujours à la main avec la page marquée par son doigt.
"Navré pour le dérangement, nous allons partir."
Il se tourna vers Aeria.
"Connaissez-vous un endroit où je pourrai me reposer dans la matinée ? Je compte partir l'après-midi."
MJ (Thanatos)- Messages : 184
Date d'inscription : 27/06/2010
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