My name is Puppet.

Nom : Puppet
Surnom : Minus
Âge : 20 ans
Rang : 1


Description Physique :
Puppet est un jeune homme chétif, d’environ 1m75. Son corps androgyne ne laisse rien deviner de son sexe, et ses cheveux argentés lui tombant jusqu’au bas du dos, et ses traits très fins voir délicat, ne sont d’aucun secours pour l’étranger un peu trop curieux. Ses yeux sont d’un bleu très clair, tellement clair qu’ils ont un reflet rouge difficilement perceptible. Son teint tout aussi clair, laisse apparaître ses veines et artères le zébrant de bleu et de rouge. De tout temps Puppet porte un long manteau noir ouvert, laissant apparaître une tunique de la même couleur. Sur sa tête trône Chronos, un mix étrange entre une horloge et un démon de couleur rouge. Ses oreilles sont chacune recouverte par une tête de démon cornus l’un représentant le bien, l’autre le mal, comme un rappel à une conscience qu’il a à tout jamais perdu. Son mollet gauche est atrophié, le laissant boiteux

Description Psychologique :
C’est là que ça se gatte, Puppet mérite bien son nom, en toute franchise son cerveau est à moitié vide, oubliez toute notion de bien et de mal, de conscience, de gentillesse et de méchanceté. Son éducation semble s’être arrête, ou plutôt n’avoir jamais commencé, mais elle est en fait le résultat tragique du rituel religieux de son village, et des brimades qu’il a subit. Complètement paranoïaque, schizophrène et dépressif, il serait déjà mort de folie si le vrai cerveau de ce corps n’était pas Chronos. Capable de survivre sans lui, car possédant toujours ses instincts, ses capacités de réflexion ne peuvent sûrement pas pouvoir dépasser le simple calcul mental de 2+2=5 pour vous donner une idée. Il possède, dieu seul sait comment, le niveau intellectuel pour posséder un complexe du messie, se prenant pour celui qui réveillerait son dieu emprisonné dans une prison de pierre. Bref délabré et pitoyable aussi bien d’esprit que de corps.

Histoire :
Puppet naquit dans un village dans les montagnes du continent de Hild, complètement coupé du monde, avec une longue tradition de consanguinité. Son village vénérait un d’idol païen de jadis, une sorte d’humain à l’aspect démoniaque prit dans la pierre. Son culte n’était basé uniquement que sur la violence et un besoin maladif de sang. Les jeunes devaient kidnapper des vierges dans les villages de la région, et les offrir en offrande à leur Dieu. Une fois égorgée le sang était recueillit dans une coupe et versé dans la bouche de la statue qui l’absorbait, alors qu’aucun trou n’était présent. La morte était alors violée, car ils considéraient que l’offrande avait été acceptée, puis était cuite et servit en ragout à la population. L’anthropophagie ajoutée à la consanguinité, la nécrophilie et la violence omniprésente rendait la population complètement psychotique. Paranoïa, schizophrénie, dépression et autre maladie mentale était le quotidien des gens du village. C’est dans cette ambiance que Puppet vit le jour.

Déjà que le tableau n’était pas très reluisant, le jeune garçon n’était pas vraiment une lumière, et son apprentissage du culte en était grandement ralentit. Il n’y avait pas uniquement un problème mental, mais aussi physique il boitait à cause d’une malformation congénitale, faisant de lui la risée de ses camarades. Ses journées ne connaissaient aucun répit, le mépris non dissimulé de ses parents, les réprimandes de ses professeurs et les brimades de ses camarades. Quand il grandit les brimades devinrent physiques, et un jour ils dépassèrent la limite, le passant à tabac, brisant à jamais les dernières traces de santés mentales qu’il pouvait avoir. Il était allongé sur le sol, le sang coulant de ses blessures, laissé pour mort. Il se réveillât une semaine plus tard, sortant d’un coma peu profond, mais il avait changé. Le naïf petit garçon victime des autres, laissa place à un enfant complètement dingue, la schizophrénie latente s’était réveillée. Les gens du village le voyaient souvent se parler tout seul répétant souvent l’une de ses blagues préférée :

« C'est l'histoire d'un écureuil qui n'a pas fait assez de réserves pour l'hiver et il meurt de froid. Hahaha ! Cette blague est drôle parce qu'à la fin l'écureuil meure. »

Puis il explosait de rire, pas d’un rire sadique, juste un rire innocent, comme celui d’un bébé qui écrase la queue du chat, sans aucune conscience de ce qui est bien ou mal. Les villageois pensaient juste que pour une fois, il était un peu plus précoce que les autres. Il retourna à l’école, et devint un sorcier médiocre, mais plus personne n’osait se moquer de lui, le dernier à avoir essayé avait finit au fond d’un ravin. Le temps passa, et notre petit garçon devint un grand.

Quand vint l’heure du rituel de passage à l’âge adulte quand il eut 16 ans, il fut trépané selon la tradition, une grande partie de son hémisphère gauche. La partie trépanée était ensuite donnée en offrande à dieu, accompagné d’une coupe de son sang. Peu de jeunes ressortait vivant du rituel, hémorragie, septicémie et autres risques faisaient des ravages dans la population, et ce qui en ressortait vivant était encore moins sains d’esprit qu’avant l’opération ce qui n’est pas peu dire. L’offrande fut accepté par le dieu, et comme un signe du destin, une éclipse suivit le rituel, signe pour ce peuple de l’arrivé du messie, ou d’une sorte de prophète. Il lui fut alors donné le plus grand trésor de son peuple, un ärm à conscience du nom Chronos, que le village avait acheté à un marchand itinérant car leur dieu semblait reconnaître cet objet. C’est une sorte d’horloge vivante que l’on posa sur son crâne. Il sentit un léger picotement, qui fit bientôt place à la douleur. Chronos enfonça des racines dans ce qui lui restait de cerveau, puis il ouvrit les yeux. Il ne formait dorénavant plus qu’un seul être, l’un émotif et totalement inconscient, l’autre fourbe, retord et calculateur. La cohabitation se passa bien, les talents de magicien de Puppet augmentèrent et guider par son double et favoriser par son statut religieux, il accéda bientôt à un autre ärm beaucoup moins puissant celui-ci. Une sorte de bouquin de sort qui lui permettait d’invoquer des sorts interdits.

Puppet lui répétait tout le temps qu’il devait réveiller dieu de son profond sommeil, il avait son idée mais la cachait pour l’instant à l’esprit de son apprenti. Tout ce qu’il pouvait voire c’était du sang, du sang partout… Puis vint le jour de ses 20 ans, et la théorie lui fut révélé. Encore une fois, le petit liquide rouge était au centre du problème.

« Tue tous le village, seul notre dieu compte, et avec toi comme représentant, notre « culture » perdurera. »

Point de tentative de dénis, de marchandage ou quoi que ce soit, son absence total de moral lui fit penser que ce qu’il lui avait été demandé de faire, n’était ni bien ni mal, il était tout simplement. Il attendit une fête importante, et ordonna que tout le village se rassemble autour de la statue. Quand tout le monde fut là, il ouvrit son livre, déclenchant ainsi son ärm et parla d’une voie envoutante, forte et pleine de conviction.

« Je suis le représentant de dieu sur terre, et les mots qui vont suivre ne sont pas les miens mais ceux de notre maitre. Pour le réveiller il faudra que tout le monde ici mette fin a sa vie… Je crois que c’est le moment de nous dire au revoir… Au revoir. »

Il rigolât tout seul de sa blague merdique, à fond plongé dans son trip du complexe du messie. Quand aux habitant comme guidé par une force surnaturelle, sortirent un couteau de leur poche, et s’ouvrirent les veines chacun leur tour, le donnant en sacrifice à la statue. Une lumière irréelle jaillit de la statue, et pendant un court instant, Puppet put voir la statue ouvrir les yeux, d’un rouge profond, puis tout revint à la normal. La première étape étant terminé, il abandonna son village et en scella le seul accès. Il ramassa la canne qui trainait par là dans la main d’un vieillard sacrifié, et s’en alla dans la nuit, de sa démarche claudicante.

Points de vie : 50
Points de fatigue : 50
Niveau magique : 1 0/10
Niveau technique :1 0/10

Compétence: Fourberie niveau 1 0/10